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BOLIVIE (et Pantanal brésilien)

 

 

22 juillet - 16 août 2003

 

Compte-rendu d’un voyage qui réunissait Lauriane MARIANI-LM, Stéphane HAMEL-SH, Sylvain URIOT-SU et Guy SAVORNIN, rédacteur du présent rapport.

Stéphane, Sylvain et moi sommes arrivés en Bolivie le 22 juillet - Lauriane nous a rejoint le 25 juillet – Lauriane et moi avons achevé notre séjour le 16 août, tandis que nos deux camarades restaient une dizaine de jours supplémentaires.

 

Parcours

 

Résumé

 

- Départ Paris de nuit, lundi 21 juillet, escale à Buenos Aire, arrivée à Santa Cruz le 22 juillet à 13h30. Quitté SC le 23 juillet au matin.

 

* Parc d’Amboro (sud) – Laguna del Volcano : mercredi 23 - vendredi 25 juillet au matin.

 

- Récupéré Lauriane à l’aéroport de Santa Cruz le 25 juillet à midi

 route de Buena Vista.

 

* Parc d’Amboro (nord) – environs de Buena Vista : du vendredi 25 au mercredi 30 juillet.

 recherche d’un campement situé après le hameau Casa Agua Blanca le 25 juillet.

(demi-tour le lendemain matin, campement souhaité apparemment inaccessible)

 camping sauvage en bord de rivière à l’issue d’une piste prise près de Yapacani, du samedi 26 au lundi 28 juillet (campement initialement recherché -Mataracu- non atteint et situé de l’autre côté de la rivière qui semblait infranchissable).

 campement de Macunucu, du lundi 28 au mercredi 30 juillet.

 

- Nuit du 30 juillet à Santa Cruz.

- ROUTE DU PANTANAL ALLER : Santa Cruz - San José de Chiquitos

le 31 juillet ; San José de Chiquitos – Quijarro le 1er août.

- Restés à Quijarro du vendredi 1er fin d’après-midi au dimanche 3 août au matin.

 

* Pantanal - croisière : du dimanche 3 après-midi au mercredi 6 août en fin d’après-midi. Le 3 : aller-retour Quijarro - Porto Suarez, passage de la frontière brésilienne de nuit, amarrés près de Corumba …remonté la rivière Paraguay… retour à Quijarro le 6 août.

 

- Nuit du 6 août à Quijarro.

- ROUTE DU PANTANAL RETOUR : Quijarro – San José de Chiquitos

(7 août) – Santa Cruz (8 août).

 

* Montée vers l’Altiplano du samedi 9 au jeudi 14 août : Santa Cruz – environs de Saipina le 9 août ; …Aiquile - Mizque le 10 août ; …Sucre – sud Potossi le 11 août ; Potossi et ses environs le 12 août ; …Aiquile - environs de Saipina le 13 août ; …Laguna del Volcano le 14 août ; …retour à Santa Cruz le 15 août.

 

- Départ Santa Cruz le samedi 16 août au matin – escale à Sao Paulo ; départ en soirée - arrivée à Paris le dimanche 17 août à midi.

 

25 jours passés en Bolivie

 

 

Parcours détaillé

 

N’ayant pas organisé ce voyage, je ne peux être plus précis que je ne le serai dans les lignes qui

suivent sur les sites. Stéphane, à l’origine de ce séjour, les avait manifestement retenus

d’après le seul Lonely Planet, ce guide ayant été sur place notre unique source d’information.

Bolivie – Lonely Planet – 2001

 

Les indications sur les sites et leur accessibilité sont extraites du Lonely Planet et accessoirement d’une carte que nous avions obtenue de je ne sais plus quelle administration de Buena Vista (carte des « Environs de Buena Vista »).

 

21/07 Départ aéroport CDG 23h30.

 

22/07  arrivée Buenos Aire 8h00, départ 11h30  arrivée Santa Cruz (aéroport de Viru Viru) 13h30 où m'attendent S.H. et S.U., dont l'avion avait atterri 1h plus tôt, ainsi qu'un employé de l'agence de location de voitures, qui nous conduit à cette dernière – tractations et retrait d'argent en ville pour louer un 4X4 plus gros que celui qu'avait réservé S.H.. – (longue) recherche hôtel…– dormi hôtel des Globe-trotters, dîné « cantine » proche H.

 

23/07 Santa Cruz - Laguna del volcano (sud du Parc d’Amboro). Courses supermarché puis départ pour LDV – route prise par erreur sortie SC – brefs arrêts sur route (compter environ 1h30 de route de SC au début de la piste menant à LDV) – plusieurs arrêts sur piste, dans montée, menant LDV – tour lagune – campement à droite sur le site.

Accès au site de Laguna del Volcano : indiqué dans le chapitre du Lonely consacré à « Santa Cruz et ses environs – de Santa Cruz à Samaipata » (pages 413-414 dans l’édition de 2001). On y parviendra en empruntant une piste qui part sur la droite (au nord) entre Bermejo et Las Cuevas, peu avant Samaipata, à environ 90 km au sud-ouest de Santa Cruz. J’ai retenu dans ce rapport « Laguna del Volcano » que nous employions sur place, bien que le Lonely évoque la « Laguna Volcan ». Le guide en dit que la lagune était une étape migratoire importante pour les canards avant qu’elle ne soit expurgée d’une végétation jugée superflue. De fait le garde du site semblait avoir pour principale occupation de faire de la pelouse le digne émule d’un terrain de golf. Pour autant le site est agréable et le panorama splendide en particulier lorsqu’il donne, au nord, sur ces pains de sucre où s’accrochent une foisonnante végétation tropicale. Par ailleurs à proximité se trouve le « Refugio Volcanes » fortement recommandé par le Lonely et qui disposerait de sentiers de randonnées en forêt tropicale, de postes d’observation ornithologique parmi les plus intéressants du pays nous dit-il… De mémoire nous l’avions évoqué et l’avions peut-être vaguement cherché.

(( ******A REVOIR J’ai regretté a posteriori de ne pas avoir cherché plus assidûment des layons ((de n’avoir pu emprunter des layons s’enfonçant au cœur d’une dense forêt tropicale. Curieusement en effet nous n’avons guère eu l’occasion… A Laguna del Volcano nous nous étions cantonnés aux abords de la lagune, au chemin d’accès au site et ce n’est que le dernier jour du voyage que j’ai trouvé un petit layon .. A Macunucu nous avions certes à disposition des forêts denses mais je n’ai pas le souvenir de layons qui y cheminaient et nous étions surtout aux abords de la rivière. Stéphnae et Sylvain eux***))

 

24/07 Laguna del volcano Dans journée : à trois, tour étang, descendu la piste ; balade seul sur crête surplombant campement...

 

25/07 Laguna del Volcano – Santa Cruz – environs Buena Vista (nord du parc d’Amboro). Bref tour LDV (qqs minutes/crête) – arrêt en fin de piste (avant la barrière), arrêt sur route en bord rivière (mouch. noir)… – récupéré Lauriane à l'aéroport après quelques courses en ville – qqs arrêts sur route (1 : pic champêtre, car. huppés…), surtout à proximité de Buena Vista (buse cendrée, canard amaz. …), compter 2h (?) de route de l'aéroport jusqu'à BV où nous cherchons une piste – tenté une 1ère piste, où observatoires fermés à clef, rivière infranchissable (mouch. fascié…) – retour Buena Vista, pris une autre piste – franchi après hésitation (position 4x4 incertaine) rivière près village, désert, de Casa Agua Blanca* – poursuivi un peu la piste puis campement bord piste, en côte, où nous croisons qqs paysans revenant des champs.

* Casa Agua Blanca : (à distinguer de la « Cabana Agua Blanca » signalée par le Lonely P. située probablement beaucoup plus loin sur la piste, car de mémoire nous avions traversé Casa A. B. juste après avoir franchi la rivière, la cabane étant située, elle, à bonne distance du rio Surutu). Prendre la piste qui part au sud de Buena Vista et permet de rejoindre Santa Cruz, délaisser le premier embranchement qui part à droite et se dirige vers El Carmen pour suivre la seconde piste qui permet de franchir le rio Surutu, en tournant à Huaytu. Nous devions atteindre quelques sites intéressants et à l’issue de la piste un ancien site d’études d’un hocco très menacé, que l’on croyait disparu dit le Lonely P. avant qu’il ne soit redécouvert (Hocco unicorne Pauxi unicornis unicornis pour la sous-espèce bolivienne cantonnée à Amboro, distinguée du P. unicornis koepckae péruvien, également très localisé). Sur le plan des environs de Buena Vista joint au présent rapport, la piste, située juste au nord du site de Macunucu, mène au campement de la Chonta. Pour tous les sites des environs de Buena Vista, soit Macunucu, Mataracu…, voir dans le Lonely Planet le chapitre consacré à « Santa Cruz et ses environs – parc national d’Amboro » (p. 409 et s.).

 

26/07 Casa Agua Blanca – «Yapacani» Petit-déjeuner en compagnie villageois – balade à pied dans secteur, piste longeant pâtures – départ, tenté atteindre les sites et le campement recherché (La Chonta ? voir ci-dessus), mais demi-tour 100 m. plus loin suite indications habitants pour qui la piste s'arrête peu après ce qu’elle semblait effectivement faire à moins qu’elle se soit contentée de rétrécir là nous avons fait demi-tour (indications du Lonely Planet datées ? ou mal comprises ?…) – repassé la rivière après Casa A. B, qqs arrêts (hoazins, puis jaguarundi ?…) avant Buena Vista où nous prenons une nouvelle route, direction Yapacani, puis, après un pont, une piste – qqs arrêts, embourbés, campé où piste s’achève en bord rivière – balades dont une, seul, le soir.

Site de « Yapacani » : par défaut j’avais désigné ainsi l’emplacement où nous avions planté nos tentes, au bord d’une rivière qui nous avait paru infranchissable nous interdisant l’accès à un campement -en toute probabilité celui de Mataracu où Sylvain et Stéphane ont dû achever leur séjour quelques semaines plus tard. Nous avions suivi la piste qui part de la route goudronnée Buena Vista - Yapacani à l’issue du pont que l’on emprunte juste avant d’arriver à la ville de Yapacani, le site de Mataracu étant également accessible par une piste qui part en amont du pont. Si j’en crois la carte des « Environs de BV » nous avions parcouru moins de 15 km depuis la route goudronnée et nous n’étions plus séparés de Mataracu que par quelques km.

 

27/07 « Yapacani » Diverses balades, bord rivière, notamment layon à côté du campement, suivi piste + haut menant également à la rivière (franchissable d’après un autochtone mais pas pour d'autres…) etc…

 

28/07 « Yapacani » - Macunucu Balade matin (layon…) – quitté campement, qqs arrêts sur piste, réparé pneu dans un atelier avant BV - déjeuner resto Buena vista – repris piste suivie 1er jour (qui part au sud dans BV), poursuivie plus loin, pris au sud direction Macunucu – franchi petit bras de rivière, baignade – poursuivi piste trop loin, après un village, demi-tour avec une famille, ramenée en voiture jusqu’au village, qui nous indique la piste recherchée, celle-ci se trouve à l’extrémité du terrain de foot (introuvable sans indication)…- campement aménagé de Macunucu – balade.

Accès au site de Macunucu : au sud de Buena Vista délaisser les premiers embranchements, notamment (le second) celui que nous avions suivi le 25 juillet (Casa Agua Blanca) ; prendre au sud-ouest après Santa Rosa de Amboro (très précisément d’après le Lonely au niveau de Las Cruces distant de 35 km de BV). Le campement se trouverait si je lis bien le chiffre reporté sur la carte des Environs de BV à 16 km (ou 10 ?) de Las Cruces. Nous avions dû bifurquer peu avant le campement dans un village, la piste se poursuivant à l’extrémité de son terrain de foot.

Ce campement était peut-être l’un des sites les plus intéressants que nous ayons faits et dont en à peine plus d’une journée nous n’aurons qu’entr’aperçu les richesses. Il est vrai qu’après nos échecs des jours précédents nous avions enfin atteint un site recherché. Belle forêt, belle rivière, rondes d’oiseaux bigarrées (l’une comprenant Callistes septicolore et de Schrank, Dacnis bleu…), traces de jaguar (?)…

 

29/07 Macunucu Balades diverses, la plus longue, à 4, dans la rivière, en direction d'une cascade, non atteinte.

 

30/07 Macunucu – Santa Cruz Journée voiture. Départ campement (après brève balade sortie campmt) – retrouvé piste principale, suivie jusqu’à Santa Cruz (au lieu de retrouver route goudronnée à BV) : franchi notamment un gros bras de rivière, plateau avant SC avec petits plans d’eau…- dîné même resto que 22/07, dormi Hôtel Globe-trotters.

 

Au cours des deux jours (quatre aller retour) nous ayant permis de rallier le Pantanal (Quijarro) nous ne sommes guère sortis de la voiture, ce qui ne nous a pas empêché à l’occasion et lors des rares arrêts de faire de très belles obs. (en particulier peu avant Quijarro), notamment d’espèces non revues par ailleurs.

 

31/07 Santa Cruz – San José de Chiquitos Journée voiture Après qqs courses, parti direction Pantanal – route goudronnée un peu plus d’1 heure, franchi pont sur la voie ferrée… – piste, qqs arrêts (1 bord marais en début de piste –fait également au retour), déjeuner bord piste face grande propriété agricole – arrivés fin après-midi à SJ de Chiquitos, hôtel (bruyant) sur place centrale, dîné à côté hôtel.

 

1er/08 San José de Chiquitos – Quijarro Journée voiture Principaux arrêts : déjeuner bord étang boueux, qqs obs. sympas ; puis bord piste avant Quijarro, vagues zones humides exiguës, notamment une 45 min env. avant Quij. où Jabiru, buse à t. blanche… (au retour : tantale…), très forte densité rapaces/secteur – arrivé hôtel Bibosi à Quijarro fin d'A-M, indiqué à la patronne que nous souhaitons faire une croisière ; dîné à l’hôtel.

 

2/08 Quijarro Balade à pied le matin, zone humide bord lac, secteur où le bateau pris pour la croisière était amarré – déjeuner dans une cantine en ville – piscine hôtel – balade même zone l’après-midi – dîné hôtel. Nous apprenons dans la journée que la croisière débutera demain et faisons connaissance avec Senor Bismarck et son bateau. Tractations sur le tarif que nous avions cru collectif alors qu'il s'agissait du coût par personne… Après une nette diminution, on s'entend finalement pour 450 $, soit 100 euros par personne, pour les 3 jours.

 

3/08 Quijarro – Pantanal Restés hôtel matin - Départ croisière 13h30, nous sommes plus nombreux que prévus…mais nous emmenons aussi dans notre sillage un autre bateau – aller-retour Quijarro-Porto Suarez, nous y déposons le bateau tracté avec quelques passagers et nous repartons, avec le capitaine et ses trois "assistantes" dont la présence ne nous avait pas été signalée…, nous accablons el Senor Bismarck de notre courroux de touristes pressés pour ce détour par Porto-Suarez ; nous longeons les marais puis passons la frontière – arrêt de nuit près de Corumba. En ce qui me concerne, la nuit, sans sommeil, est assez difficile.

 

4/08 Pantanal Je passe une partie non négligeable de la journée dans un petit espace clos, dont fort heureusement ce rafiot était pourvu… Assez efficaces, les médicaments que SH me remet feront progressivement leurs effets. Ancrage le soir dans un petit bras, pêche (nous goûterons le soir et le lendemain les fruits de cette pêche - poissons grillés, soupe avec les têtes…).

 

5/08 Pantanal Ancrage le soir bord fleuve.

 

6/08 Pantanal – Quijarro Fin de la croisière en milieu d’après-midi – retour hôtel – dîné hôtel.

Croisière au Pantanal : sur Quijarro le Lonely indiquait l’hôtel Santa Cruz comme organisateur de croisières dans le Pantanal bolivien qu’il présentait comme une alternative au très touristique Pantanal brésilien. Peut-être l’hôtel avait-il changé de nom, toujours est-il que nous avons logé et avons eu recours aux services de l’hôtel Bibosi – av. Luis Salazar – Puerto Quijarro (telefax : 097-82113). Quant à savoir à quelle nationalité appartenait le Pantanal que nous avons parcouru, la carte de l’hôtel Bibosi confirmait effectivement organiser des excursions dans le Pantanal bolivien, dans le même temps nous avions cru franchir la frontière et surtout les cartes géographiques à ma disposition ne font guère apparaître un pendant bolivien à l’immense marécage de son pays voisin, qui autoriserait trois jours de déambulations même à un rythme de croisière. Quoiqu’il en soit nous n’avons été accompagnés par aucun de ces navires luxueux qui sillonnent peut-être le « Pantanal brésilien » et dont un exemplaire égaré (près de Corumba ?) nous croisera brièvement et nous plantera là, nous dominant de toute sa hauteur. De mémoire notre capitaine nous avait précisé que notre périple consistait à remonter le rio Paraguai (nous dirigeant ainsi vers le nord) dont nous devions emprunter quelques-uns des bras. Nous n’avons jamais mis pied à terre et je ne sais si c’était habituel pour la saison mais de mémoire toujours les terres que nous longions, plates et dépourvues du moindre monticule, stagnaient sous les eaux.

Je crois que nous avons conservé tous quatre un très bon souvenir de cette croisière et du senor Bismarck en dépit des quelques récriminations que nous avions cru devoir lui adresser le premier jour pour avoir retardé notre entrée au cœur du Pantanal et de cette question demeurée ouverte de la présence incongrue de trois jeunes boliviennes manifestement aussi douées que je peux l’être pour la cuisine et les quelques tâches ménagères que requerraient les maigres mètres carrés du rafiot, présence dont nous lui avons d’autant moins tenu rigueur qu’il savait témoigner de quelques égards pour ses collaboratrices et que rien dans son comportement ne trahissait l’esclavagiste ou le m… que l’on aurait pu craindre.

 

7/08 Quijarro – San José de Chiquitos Journée voiture Quelques arrêts avant SJ de C. : à la sortie Quijarro, 1 bref puis 1 dans même secteur qu'à l'aller (à 45 min de Quijarro ?) où déjà vu Jabiru etc et là tantale… ; puis sur petit pont (grimpar bec rouge…) - à SJC même hôtel qu’à l’aller, dîné dans un autre restaurant à côté. Nuit un peu difficile et très courte, j'essaie de me passer de médicaments mais…Jusqu'à la fin du voyage je chercherai le plus allégé de la cuisine bolivienne.

 

8/08 San José de Chiquitos – Santa Cruz Journée voiture Quelques arrêts, notamment petit marais de l’aller, en fin de piste (1 ou 2 ? sites, les 4 limi, buse roussâtre)… - hôtel Globe-trotters – dîné en ville.

 

9/08 Santa Cruz – (après) Saipina Courses dans même supermarché, départ - divers arrêts : 1er bord route après longue montée, sur plateau (lophospingues, tohi, troglo famlr…) ; pour déjeuner ; bord étang (croisé ses propriétaires) où chipiu sanglé… – campement juste au dessus rivière (site archéologique pas loin?, L et St. y rencontrent des étudiantes), balade autour.

 

10/08 Saipina - Mizque Journée voiture essentiellement Quitté campement après balade – déjeuner resto Aiquile – arrêts, notamment petit village près école peu après Aiquile - campement bord de rivière, au dessous du pont situé à 2 km de Mizque.

 

11/08 Mizque – 80 km env. au nord-est de Potossi Quitté tôt campement ,…route déviée dans rivière…- très brefs arrêts dans la journée - déjeuner resto à Sucre – rapprochés de Potossi puis demi-tour par crainte de surchauffe du véhicule – campement au dessus d’un bras de rivière à sec – resté à proximité du site.

 

12/08 80 km Potossi – Potossi – 30 km nord-est Potossi (distances très approximatives). Brève balade – quitté tôt le campement – quelques arrêts, 1 où pitajo, puis 1 où bref sprint (à 3 000 m…) avec Sylvain (phryg. plébéien)…, le plus long arrêt au bord de la rivière (campement du soir), 30 mn avant Potossi – 2 heures passées à Potossi, que nous finirons par quitter après déjeuner resto – retour, avec brefs arrêts, à la rivière, campement – balade l’après-midi dans le lit de la rivière.

 

13/08 Journée voiture 30 km nord-est Potossi – environs de Saipina Quitté campement dès l'aube en raison du froid (nuit blanche mais mon équipement contenait assez bien le froid jusqu'à 5h du matin) – déjeuner resto Aiquile - arrivée après-midi au bord d’une rivière, l’un des sites les plus agréables : lit vaste, sable, belles falaises, nombreux psittacidaes…* - baignade, descendu la rivière.

* Sur ce site que des éleveurs compréhensifs nous avaient permis d’atteindre en ôtant de la piste qui descendait vers la rivière les amas d’épineux faisant barrage à leurs troupeaux, nous verrons des conures veuves, du toui à ailes jaunes, de très probables aras de Lafresnaye -voir ci-dessous- et le lendemain en reprenant la piste, à quelques km j’ai dû observer en vol, de la voiture, conures de Molina et amazones à front bleu.

 

14/08 Environs Saipina – Laguna del volcano Déjeuner resto au village d’où part la piste menant à Laguna d. v. - Emprunté le chemin au dessus du campement, en flanc de falaise, incertain et plutôt dangereux, retour – repos - balade avec L. sur le layon qui part en forêt, arrivée sur une prairie puis crêtes qui doivent surplomber la lagune que nous cherchions – balade en fin d’après-midi au bord de l’étang.

 

15/08 Laguna del Volcano – Santa Cruz Balade au matin au bord de l’étang – repris le layon de la veille mais suivi le chemin de droite qui borde l’étang sur quelques centaines de mètres avant de le rejoindre (beaucoup de piafs sur ce petit chemin, en milieu forestier mais proche d’une zone ouverte, j’ai l’impression étrange de découvrir ce que les forêts boliviennes, tropicales… peuvent parfois offrir.. au moment même où je dois quitter le pays !). Partis pour SC à 11h30. Après-midi puis soirée à Santa Cruz (resto), achevée à trois dans un bar bien sympa ambiance seventies (Le Bamboo) à 2h00 - hôtel des Globe-trotters.

 

16/08 Départ aéroport Viru-Viru, Santa Cruz, 9h15  arrivée Sao Paulo 12h45, départ 19h30

 

17/08 Arrivée Paris CDG 11h50.

 

Stéphane et Sylvain resteront une dizaine de jours de plus et en passeront quelques uns dans le parc d’Amboro, à proximité de Buena Vista, dans un secteur apparemment assez riche, Sylvain m'ayant signalé y avoir contacté 40 à 50 ? espèces supplémentaires. Ils avaient manifestement atteint le campement de Mataracu que nous recherchions en début de séjour, et qui d’après la carte qui nous avait été remise à Buena Vista est accessible par deux pistes, l’une -celle que nous avions testée- dont le point de départ est situé à l’issue du pont que l’on franchit peu avant d’atteindre Yapacani, l’autre piste partant en amont du pont. Ils rencontrèrent d’ailleurs quelques ornithologues sur ce site, alors que nous n'en n'avions croisés aucun au cours des semaines précédentes.

 

BUDGET

 

Change

- Dollars. Retrait 400 $ : 363 euros - dont 11 euros de commission - ou 2382 F.

1 $ = 0,88 euro 1 $ = 5,7 F 1 euro = 1,13 $ 1 F = 0,17 $

- Bolivianos. Retrait 500 b. : 60 euros - dont 4 de commission - ou 400 F.

1 bol. = 0,11 euro 1 bol. = 0,75 F 1 euro = 8,9 bol. 1 F = 1,33 bol.

 

Billet d’avion 1107 euros (7264 F)

 

Véhicule Coût global de location du 4x4 : 2200 $ (1936 euros – env. 12 500 F) pour 5 semaines.

Part personnelle, pour 26 jours : 361 euros (2370 F)

 

Dépenses communes Principalement : essence, nuits à l’hôtel (10), restaurants (15ne),croisière au Pantanal (450 $ pour 3 personnes et 3 jours, soit 112 $ -99euros- par pers.), courses : 323 euros (2100 F)

 

Dépenses personnelles Souvenirs (tissus, cigares…), biens consommés sur place (5/5, piles ...),

divers : 120 euros (787 F)

 

TOTAL : 1911 euros (12 535 F)

 

 

 

Coût de la vie et aperçus culinaires – Infos diverses

 

Restaurants.

 

Nous y sommes allés une quinzaine de fois (repas pris à l’hôtel Bibosi inclus). -Buena vista 28/07 : poulet – frites (des frites « frites » pour une fois…) avec épi de maïs, banane, sorte de patate… -Sucre le 11/08, repas le moins cher que nous ayons pris, à 5 bolivianos (3,70 F) : soupe, salade (pomme de terre, tomate ?, verdure, mayonnaise épaisse), dessert (gelée assez fade), boisson au thé.

 

Formules les plus communes : un seul plat (poulet - bœuf - porc ?, avec frites – riz plus fréquemment, parfois pâtes…), souvent accompagné d’une salade – également formule soupe en entrée (avec quelques pâtes) puis plat principal. Dessert très rarement proposé.

 

Coût moyen d’un repas à quatre dans les petits restos, les cantines…: entre 40 et 60-70 bolivianos grand maximum, bières incluses (+ de 4 bolivianos la bouteille), soit 7 à 15 bolivianos pour le repas. Compter donc par personne, sans les boissons, de 0,77 euros (5 F) à 1,65 euros (11 F) le repas…

 

Les repas les plus onéreux ont été pris à l’hôtel Bibosi et surtout le 15 août à Santa Cruz, dans un restaurant qui était présenté dans le Lonely Planet comme étant l’un des (le ?) restaurants les plus chers de la ville. La note dans ce dernier s’est élevée à moins de 250 bolivianos à 4, tout compris (4 plats, 3 desserts, 1 entrée pour moi + boissons) soit 6,60 euros par personne*.

* Pour l’anecdote nous avons véritablement eu l’impression de bénéficier dans ce restaurant d’un traitement de faveur et d’une attention toute particulière : nos assiettes étaient pourvues de larges serviettes alors que les touristes de la tablée voisine devaient se contenter de petits échantillons en papier… ; les serveurs faisaient cercle autour de notre table sans jamais nous quitter du regard, se refusant à nous laisser livrés à nous mêmes, et se précipitaient sur nos bouteilles à l’issue de chacune de nos gorgées pour en remplir aussitôt nos verres… Dans la mesure où ni nos tenues vestimentaires, ni de manière générale nos dégaines, ne semblaient pouvoir justifier une telle attention nous finîmes par la mettre sur le compte de notre seule qualité de français…Ce n’est qu’une hypothèse mais son parfum désuet ne me déplairait pas : être né sous le haut patronage de la capitale supposée de la mode, de la bienséance… et dans un pays (dans l’un des) qui éleva la cuisine au rang d’art nous vaudrait encore quelques sollicitudes…

 

A noter aussi, ne serait ce que pour le cadre, les repas pris lors de la croisière au Pantanal, sur le pont supérieur du bateau, bien agréables, surtout lorsque nous avons dégusté les poissons pêchés sur place, dont certains se mangeaient de la queue à la tête, arêtes comprises.

 

Part des Dépenses

 

Les principaux postes de dépense sont l’achat du billet d’avion et la location du 4X4, pour un montant global, sur mon budget, de 1 468 euros, représentant 75% de mes dépenses totales.

- Le 4X4 n’était probablement pas de la première jeunesse mais il était assez puissant et surtout spacieux, raison pour laquelle nous l'avons échangé au dernier moment contre le modèle qu'avait initialement réservé Stéphane (réservation faite depuis la France sur www.rentacarbolivia.com).

Un conseil, dicté par notre édifiante expérience : vérifiez les dimensions du cric. Pour que nous partions plus légers l’agence de location avait laissé dans le coffre un modèle de poche. Lorsque nous dûmes changer un pneu suite à une crevaison sur la piste de Yapacani, le cric n’a pu remplir son office qu’avec le soutien des deux galets les plus plats (c’est-à-dire modérément plats) que nous avions trouvés aux alentours. Désigné à l’unanimité par la collectivité c’est à Sylvain, le plus apte aux travaux manuels de nous tous, qu’est revenu le mérite de se glisser sous le 4X4 pour monter cet échafaudage de fortune.

- Billet d'avion pris auprès d'Opodo, via le site eebookers, à la mi-mai, après d'intenses recherches. Pas moyen de trouver moins cher, y compris en passant par deux agences du pays basque espagnol, dont on m'avait vanté les tarifs. Du reste, j'ai payé un peu moins cher que mes trois compagnons.

Autre poste important, la croisière au Pantanal, pour environ 100 euros.

Hors croisière au Pantanal nous avons dépensé quotidiennement, tout inclus (hébergement, repas, essence, location du 4X4…) 23 euros par personne (9 euros en retirant le coût de location du 4X4).

 

- Hébergement - Hôtel. Pas de chiffre précis pour les hôtels, n’ayant généralement pas réglé les notes, mais les tarifs étaient assez comparables à ceux pratiqués dans les restaurants, c’est-à-dire très avantageux en comparaison du coût moyen d’une chambre en France. Sur les 13 nuits passées en tente, à noter qu’à l’exception du versement à Laguna del Volcano d’une modeste contribution au gardien du site, nous avons systématiquement campé gratuitement, pratiquant le camping sauvage, réserve faite des emplacements de L. D. Volcano et de Macunucu.

- Courses. Celles que nous avons faites dans un supermarché de Santa Cruz étaient assez onéreuses avec des prix très proches de ceux pratiqués en France. Au regard du revenu moyen d’un bolivien, tout achat dans un supermarché doit constituer un véritable luxe.

- Essence à moins de 3,50 bolivianos (0,38 euros - 2,5 F le litre).

 

Divers

 

- Le propriétaire de l'hôtel des Globe-trotters concevait mal que nous nous déplacions sans guide.

 

Si nous n'avons pas trouvé à Laguna del Volcano, le chemin d'accès à un site qui devait être très riche en piafs (« Refugio volcanes » ?), nos recherches n'ont pas été intensives et lors de notre deuxième passage, Lauriane a trouvé sans difficulté des layons très intéressants que nous avions ratés à quelques mètres lors de notre premier séjour, nous limitant ainsi à la lagune et à la piste d'accès au site.

A Buena Vista en revanche, le recours à un guide n'est peut-être pas du luxe pour ceux qui veulent impérativement atteindre des sites précis. A l'exception de Macunucu, nous n'avons pas réussi à trouver les (deux) campements que nous recherchions (St. et S. sont manifestement parvenus à la fin de leur séjour à en atteindre un que nous avions recherché à proximité de Yapacani, celui de Matarucu). Certains pouvaient ne plus être accessibles et en un ou deux ans les points de passage, les gués, doivent pas mal se déplacer.

 

- Concernant l'état des pistes : tout à fait praticable dans l'ensemble à cette saison, mais il ne faut pas espérer faire du 90 de moyenne. Le 4X4 paraît vraiment indispensable à moins de limiter ses déplacements à quelques grands axes.

 

La route du Pantanal ne présentait pas de difficulté, à l'exception à l'aller d'un passage un peu délicat et très boueux qui avait été aplani et asséché à notre retour ; le reste était franchissable sans problème en 4X4. Il nous a fallu deux jours pour atteindre Quijarro depuis Santa Cruz, la route n'étant goudronnée qu'en début de trajet sur moins de 100 kms et la piste étant par la suite d'une qualité souvent assez médiocre.

Pour rayonner autour de Buena Vista, 4X4 indispensable et pour les quelques franchissements de rivière, il n'est pas superflu de demander conseil aux autochtones.

Laguna Del Volcano est accessible par une route goudronnée depuis Santa Cruz, sauf la petite portion de piste, en côte, qui permet d'accéder au site même, mais qu'à défaut de 4X4, on peut faire à pied en moins d'une heure.

Pour accéder à l'Altiplano, nous aurons alterné pistes et routes goudronnées, sans rencontrer de problèmes particuliers.

 

Santé

 

En raison des risques que devait présenter notre périple au Pantanal, j'avais pris, sauf erreur, la Savarine comme anti-paludéen. Seul de nous tous Sylvain s'était dispensé du moindre traitement. De mémoire les moustiques se faisaient assez discrets en journée, mais une fois le soleil couché, forcément, dans la plus grande zone humide (continentale****) de la planète… Je me souviens d'un dîner que nous avions eu le malheur de commencer un peu trop tardivement et qui, malgré nos répulsifs (5/5…) fût vite expédié.

Pas de turista et pas d'événements gastriques inopinés pour mes camarades. Tel ne fut malheureusement pas mon cas. Une bactérie ou un quelconque intrus s'est violemment manifesté lors de notre première nuit sur le bateau, au cours de la croisière au Pantanal et jusqu'au terme du voyage je ne suis pas parvenu à m'en remettre complètement, malgré le régime que je m'astreignais à suivre. Cette réserve personnelle faite nous aurons mangé dans les petits restos, les cantines… tout au long de notre séjour.

Mon premier contact avec les tiques a été assez enrichissant. Nous les avons probablement récoltées à Macunucu où elles se sont invitées pour la première fois dans nos tentes. Lauriane et moi, pour nous être probablement imprudemment assis dans l’herbe, en étions de mémoire initialement plus richement dotés que nos deux camarades mais elles ont rapidement essaimé. Il me semble que jusqu’à la fin du séjour elles ont sporadiquement refait surface, malgré nos précautions ultérieures notamment à proximité des zones herbeuses. Sylvain qui a pour lui un long compagnonnage avec les tiques (notamment exotiques, je me souviens qu’en Israël à proximité du mont Ramon il avait tenu à dormir à la belle étoile dans un trou d’obus pour faire connaissance avec celles du Néguev) m’avait assuré qu’elles ne survivraient pas à notre voyage en avion. C’était bien mal présumer de leur ténacité. Quelques obstinées, pour la plupart minuscules et à peine visibles à l’œil nu, s’accrochaient encore à moi un ou deux jours après mon retour en France.

 

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